Pour moi, ça a été comme une gifle virtuelle.
Je suis tombé sur ces vidéos voilà presque un an, et à chaque fois que je les retrouve je ne peux m'empêcher de les regarder à nouveau.
Patiemment, les auteurs assènent des vérités. Attention, il ne s'agit pas de ces trivias plus ou moins véridiques que l'on retrouve un peu partout : ce sont des chiffres étayés, validés, scientifiquement prouvés. Et il n'est pas question de la taille du cou d'une girafe ou de la durée d'une guerre : il s'agit uniquement de chiffres et d'avancées dues à l'informatique...
Certains diront qu'il est facile de faire dériver le sujet ; c'est tout à fait vrai. Mais ici, la vidéo ne cherche pas à montrer un quelconque point de vue, à faire comprendre qu'Internet est le Diable ou Dieu : elle se contente de donner les chiffres, neutres, objectifs. De temps en temps, une petite question pousse le spectateur à s'interroger : est-ce bien ? Est-ce mal ? Qu'est ce que cela signifie pour moi, humain lambda ?
Parfois, les images se contentent de poser des chiffres sur des évidences : "Today's 21 years olds have watched 20,000 hours of TV, played 10,000 hours of video games, talked 10,000 hours on the phone and sent or receive 250,000 mails/text message". D'autres fois, les vérités assénées font beaucoup plus réagir : "More information is added in the internet in 1 week than was available from prehistoric times through the 19th century.".
Comme le souligne la troisième vidéo, nous vivons dans des temps exponentiels : la radio a demandé 38 ans pour atteindre 50 millions d'utilisateurs. Pour la télé, 13 ans. Internet ? En 4 ans, les 50 millions étaient dépassés. L'iPod ? 3 ans. Et facebook ? 2 ans.
À chacun d'en déduire ce que cela signifie, de choisir si notre époque est bonne ou mauvaise. C'est peut être là le message de ces vidéos.
La première vidéo :
La seconde vidéo, qui reprend une bonne partie de la première mais met les infirmations à jour et rajoute des diapositives :
Et la troisième, qui, basée sur les deux premières, est plus qu'une suite. Ma préférée.
For the record