Reprenons notre petite série "Message post mortem" : dans le dernier article, nous avons créé le script qui appelle une fois par mois notre fichier incaseofdeath.php. Aujourd'hui, nous allons faire la première partie du fichier : la gestion vie / mort.

En route !

Pour moi, ça a été comme une gifle virtuelle.
Je suis tombé sur ces vidéos voilà presque un an, et à chaque fois que je les retrouve je ne peux m'empêcher de les regarder à nouveau.

Patiemment, les auteurs assènent des vérités. Attention, il ne s'agit pas de ces trivias plus ou moins véridiques que l'on retrouve un peu partout : ce sont des chiffres étayés, validés, scientifiquement prouvés. Et il n'est pas question de la taille du cou d'une girafe ou de la durée d'une guerre : il s'agit uniquement de chiffres et d'avancées dues à l'informatique...

Bienvenue dans cette première partie du tutorial "Mourrez tranquille".
Rappelons qu'il fait suite à cet article qui présente les concepts initiaux. Pour cette fois-ci, nous allons voir comment façonner un script qui ne s'exécute qu'une seule fois par mois.

Pré-requis :

  1. Connaissances de base en PHP, possession d'un serveur web (pas forcément dédié) ;
  2. La gestion des dates en PHP ;
  3. Les fonctions define(), defined() et file_get_contents().

Rien d'extraordinaire donc, on peut commencer !

Une fois n'est pas coutume, nous allons parler geek. Mais pas un peu geek, beaucoup geek.
En effet, nous allons tenter de voir comment faire survivre votre œuvre virtuelle à travers le temps... et même après votre mort.

Ne nous voilons pas la face (c'est interdit dans les lieux publics, rappelons-le) : l'espérance de vie d'Internet est largement supérieure à la vôtre. Et on n'est jamais à l'abri d'un quelconque accident... d'où l'intérêt d'un système post-mortem qui se déclenchera automatiquement à votre décès et enverra par mail à vos principaux amis les clés pour pouvoir faire un minimum de maintenance sur vos œuvres. Cela peut aller de l'envoi d'un message d'amour posthume à l'expédition sécurisée de l'intégralité de vos mots de passe pour accéder à vos mails, compte ftp, systèmes d'exploitation... après tout, de là où vous serez, il n'y aura plus grand chose à cacher.

Certes, on espère tous que ce système ne se déclenchera jamais. Mais qui sait ! Un jour peut être, vos successeurs seront heureux que vous ayez mis ce système en place. Et puis ne nous voilons pas la face : ça fait classe aussi de prévoir aussi froidement son décès.

Cet article est importé de son ancienne URL vers ce blog pour des raisons de cohérence. Dorénavant, les rétrospectives seront publiées sur ce blog.