Petites techniques de management à appliquer sans tarder pour maintenir une communauté active : Le boss : il utilise une rhétorique toute particulière. Jamais il ne pose de questions, car il est supposé tout savoir. Il dit une chose, vous l'approuvez, il vous contredit. Moyen assuré d'avoir raison. Il vous parle indéfiniment d'une chose qui lui serait utile pour que vous finissiez par lui dire : "je pourrais le faire", et vous le dites. Il répond : "si vous voulez". Il vous concède une chose qu'il vous a poussé à demander. Il ne fait jamais d'excuses, et s'il le faut absolument, il en fait, mais d'une façon qui consiste à ne pas s'excuser : "je regrette qu'on ait mal interprété mes paroles". Il ne peut pas reconnaître qu'il a eu tort.

Management "champignon" : garder ses employés dans le noir, et de temps en temps leur jeter de la merde.

Et voilà comment on file la métaphore du capitaine de bateau. Je suis définitivement grillé.

Tadam !
En développement depuis début juin, Icosien est maintenant terminé et prêt pour affronter le monde extérieur !

Avant de donner le jeu, je tiens à remercier énormément Licoti qui s'est beaucoup investi lui aussi. Plus qu'un graphiste, il s'est transformé en testeur et en consultant. Merci à lui !
Histoire de ne pas être injuste, je mentionnerai aussi les testeurs qui ont fait du bon boulot (comme d'habitude). Merci à eux !

Et sans plus tarder voilà le jeu.

(à part : la date officielle pour la sortie d'Icosien sera mercredi)

Nouvel épisode de la saga du top 5 des BD, aujourd'hui je vous présente Calvin & Hobbes.

Le synopsis ne donne pas forcément envie : la vie d'un gamin de 6 ans, Calvin, qui se sent harcelé par ses parents et s'invente un ami virtuel sous la forme de son tigre en peluche, le dénommé Hobbes.

Chaque scène fait entre trois et quinze cases, un format journal qui se prête parfaitement au mélange d'humour et de cynisme qui transparaît de l'œuvre. On est très rapidement surpris par Calvin, qui malgré son jeune âge fait parfois preuve d'une maturité impressionnante… qui laisse souvent le pas à son côté espiègle et manipulateur.
L'humour bien présent est indescriptible bien que très britannique, et il faut plusieurs strips pour se mettre dans le bain et apprécier chacune des histoires.
Sur 25 tomes, Bill Waterson nous fait entrer dans les rêves du garçon ; et on sent que Calvin aura beaucoup de mal à passer le cap de l'adolescence sans dégénérer en Jack de Fight Club. Les situations présentées, sans vraiment être sombres – le livre peut être lu et apprécié par les enfants – ne prennent leurs justes valeurs qu'avec le recul que l'âge apporte et témoignent de la maturité et du cynisme de l'auteur.

Le monde mégalomaniaque de Calvin est ponctué, en plus de son fidèle affidé Hobbes, de quelques personnages quasiment anonymes et « normaux » selon les standards de la société qui viennent confronter Calvin à la dure réalité (le travail, l'école, les filles, les repas, la famille, les bêtises, le coucher). Dans les strips où Calvin évolue seul, on retrouve un monde psychédélique digne d'Alice ; quand il est rejoint par la société, le talent créatif du jeune garçon est bridé et déconsidéré par ses proches.

Les situations, souvent récurrentes, sont éclairées par des maximes pas trop mal traduites (une fois n'est pas coutume). Citons quelques exemples paradigmatiques, comme la famille, la descente en luge, la création de bonhomme de neige, les devoirs de l'école, Hyperman, les repas, les dinosaures et bien sûr l'incontournable Rosaline, seule baby-sitter du quartier à accepter de garder l'immonde et insupportable enfant.

Et pourtant ! Si on peut comprendre l'énervement des parents, on s'attache à Calvin, à ses soucis et à ses rêves, jusqu'à la dernière case d'un album bien – mais tristement – nommé : « Cette fois c'est fini ». Adieu jeune homme, que l'âge adulte te soit plus doux que tes années enfantines… tu m'auras déridé enfant et fait réfléchir adolescent.

Pour un aperçu de quelques comics, vous pouvez visiter cette page web !

Histoire d'avoir des souvenirs, je me suis amusé à prendre des captures d'écran tout au long du développement du jeu.
Les voici, avec mes commentaires : vous en apprendrez ainsi un peu plus sur le jeu.

Attention tout de même : il y a du spoiler avec la solution de certains niveaux, et la fin du jeu ! Donc si vous comptez jouez à Icosien, gardez ce lien sous le coude et revenez plus tard !
Dernière chose, la page est assez lourde à charger – soyez patients !

Icosien, c'est 1 526 lignes de code, 660 lignes de commentaires et 24 fichiers répartis dans trois packages.

Le menu contextuel, c'est ce petit menu qui s'affiche quand on fait un clic droit sur un objet ; le plus souvent pour afficher des options comme couper / coller.

Pour Flash, le clic droit est un peu bloqué : on ne peut pas tout modifier, contrairement à ce qu'on pourrait faire en Javascript.

Mais on peut tout de même ajouter des éléments, et éviter l'affichage des options par défaut (« Zoom avant », « Zoom arrière »).

Pour cela, AS3 nous met deux classes à disposition : ContextMenu et ContextMenuItem (il y en a d'autre, mais ces deux là sont primordiales).

L'idée est simple : ContextMenu décrit le menu contextuel, et ContextMenuItem permet d'ajouter des éléments. Voyons ça plus en détail.